Pierre Forest joue Socrate avec autant de sagesse que de malice : il a le regard pince-sans-rire d'un diable qui n'en pense pas moins. Dominique Paquet, seule femme dans ce gang d'homos, met un charme terrible dans son art d'élever, de dix mille coudées, le débat. Alcibiade, le plus douteux de ces convives, venu pour draguer Socrate, est joué par le metteur en scène, Patrick Simon, qui pastiche avec esprit les champions du culturisme, du lifting et du brushing oxygéné.
Michel Cournot. Le Monde
Socrate et Agathon joutent d'esprit. L'un possède l'intelligence, l'autre la beauté : l'issue du duel est prévisible. On s'aperçoit que le travail de la pensée est gai, réjouissant, égal en satisfaction au plaisir charnel ou à l'étourdissement procuré par le vin.
Véronique Jacob. L'Express
Un texte clair, accessible à tous et ce par le biais du théâtre. Philosophes et comédiens jouent et joutent ensemble. C'est rare.
André Cabanis. Le Monde de l'Education
On se croit introduit dans le cercle d'amis-amants disparus au ciel d'une civilisation d'intime lumière. Un texte superbe, stimulant, étincelant d'humour à facettes.
Roger Maria. L'Humanité
Les acteurs nous entraînent dans un voyage littéraire savoureux, mêlant la prose ancienne et moderne, très souvent drôle. Dominique Paquet nous offre là un riche mais très agréable festin truffé de vertus.
Hélène Kuttner. L'Avant-Scène
Une vraie comédie œnologique, paillarde et philosophique sur l'amour.
Le Messager
Ce spectacle est limpide comme l'eau de la plage au bord de laquelle se trouvent réunis Socrate et ses amis. C'est un banquet goûteux, les comédiens, plus magnifiques les uns que les autres… un texte truculent d'intelligence, d'humour et de pétillance, une mise en scène fluide et aérée…Un régal.
C.F. Paris Boum-Boum
…/…
Les comédiens se délectent, les spectateurs savourent. C'est réjouissant comme un bain de minuit sur une plage d'été.
La Tribune Desfossés
Une traversée littéraire et exquise vous attend sur la rive de la mer Egée.
J.B. Le Dauphiné Libéré
Le meilleur hommage que l'on puisse rendre aux artisans de ce spectacle est de souligner l'enthousiasme d'une salle, bourrée jusque dans les travées, de lycéennes et de lycéens applaudissant à tout rompre un texte philosophique, écrit il y a 25 siècles
Raymond Finet. Nouvelles de Wallonie
Tous seront d'accord pour applaudir à cette éloquence, à ce lyrisme que l'amour inspire. Ils nous donnent l'occasion agréable de nous interroger sans jamais nous torturer.
Pierre David. Réforme
Ces personnages sont touchants dans leur manière d'être enchaînés les uns aux autres par leur amour des corps et de la sagesse. Une réécriture limpide et fluide des dialogues de Socrate. Les dialogues sont d'une simplicité et d'une richesse qui renvoie bien loin les textes arides et hermétiques d'un certain théâtre " intellectuel ". Jeu plein d'humour de Bernard Montini en délicieux Aristophane.
Paris Pocket
Un spectacle enchanteur, un réel plaisir, cet éloge de l'amour marie la poésie, l'éloquence et le suprême bonheur de discourir. Honneur à cette compagnie d'avoir réussi à mettre si dignement la philosophie à la portée de tous. Courez-y vite, prenez parti et savourez nombreux ce débat sur l'amour, vieux de millénaires et pourtant ancré dans le cours de notre temps.
La Critique du Public
Un théâtre vivant qui conjugue connaissance, rêve et divertissement.
Fréquence
La difficulté est extrême, parvenir à un véritable spectacle théâtral tout en conservant la substance philosophique de ce texte majeur. Disons le tout net la tentative est absolument remarquable.
Edouard Huber. Famille Chrétienne